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Projet de péage urbain à Genève

Le TCS Genève rejette toute gestion de la mobilité par le prix. Briser les pics de trafic avec des tarifs horaires plus élevés aux heures de pointe serait antisocial et toucherait principalement les personnes ayant des horaires de travail fixes. Le projet de loi envoyé en consultation par le Conseil fédéral et permettant des tels projets va dans la mauvaise direction.

15 mars 2021

Le Conseil fédéral a ouvert une consultation dans le but de permettre des projets pilotes de tarification de la mobilité. Les cantons et les communes doivent avoir la possibilité d'essayer de nouveaux types de tarification pour influencer la demande en transports et les comportements en matière de mobilité. Le Canton de Genève, par le biais de son conseiller d’Etat Serge dal Busco confirmé son intérêt pour la mise en place d’un péage urbain. Pour le TCS Genève, ce n'est pas la bonne approche. L’association faîtière rejette les modèles qui visent à briser les pics de trafic avec des tarifs plus élevés aux heures de pointe. De tels systèmes seraient antisociaux et toucheraient principalement ceux qui ont le moins de marge de manœuvre en termes d'horaires de travail.

 
Un projet pilote inutile
Un tel projet n’est non plus pas nécessaire pour vérifier les effets de la tarification différenciée sur le trafic, car de nombreux modèles ont déjà été évalués, testés et examinés ou sont toujours actuels (à Zoug, Stockholm, Londres ou dans plusieurs villes norvégiennes). En fait, l'expérience de Londres montre qu’un système de tarification est antisocial. De plus, l'impact sur la réduction du trafic et la congestion n'a duré que 5 ans après l'introduction du système de tarification. Les effets sur la réduction du trafic à court terme ont été rapidement compensés par la démographie et la croissance économique.


Le TCS Genève demande au canton de renoncer à son projet pilote et à se concentrer sur les mesures inscrites sur sa feuille de route LMCE 2021-2023 pour réduire les pics de trafics. La crise de la pandémie a aussi montré qu'en rendant les horaires de bureau et d'école plus flexibles et en développant le télétravail, les pics d’utilisation des transports publics et privés peuvent être considérablement réduits. Les incitations et mesures destinées à soulager l'infrastructure du trafic sont plus prometteuses que les essais-pilotes qui punissent les personnes dont les horaires de travail sont fixes.


Une action est toutefois requise pour le financement à long terme des transports. Le TCS Genève estime qu'un modèle peut être examiné en vue d'adapter le système de financement des infrastructures. En effet, la baisse régulière de la consommation de carburant et l'électrification progressive du parc de véhicules poseront à terme un problème de financement pour l'entretien et l'extension du réseau routier en Suisse.

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