Le TCS rejette fermement les mesures d’économie de la Confédération concernant le rail et la route. La prospérité actuelle et future du pays nécessite des infrastructures de transport modernes. Le TCS appelle donc à exclure les investissements ferroviaires et routiers du programme d’allégement budgétaire.
La forte augmentation des dépenses au cours des dernières années a entraîné un déséquilibre des finances fédérales. Le TCS salue les efforts de la Confédération pour contrer les risques de déficit. Ces efforts prévoient une réduction des dépenses plutôt qu’une augmentation des recettes.
Or, le fait que le programme d’allégement budgétaire du Conseil fédéral englobe les infrastructures de transport du pays pose un sérieux problème. Tant les projets routiers que ferroviaires souffrent de plus en plus souvent de retards et de hausses de coûts lors de leur réalisation. Cela signifie que les infrastructures de transport ne sont plus en phase avec l’augmentation des besoins et la croissance démographique, ce qui se traduit par des bouchons sur les autoroutes, des agglomérations saturées et des trains bondés. Dans ce contexte, une coupe budgétaire serait une erreur. Toute réduction du financement des fonds FORTA et FIF, inscrits respectivement dans la Constitution en 2014 et 2017, aurait de fâcheuses conséquences sur la prospérité de la Suisse dans les prochaines décennies. Étant donnés les enjeux démographiques et économiques auxquels la mobilité devra répondre à l’avenir, le TCS a exprimé lors de la consultation sa ferme opposition à des coupes budgétaires dans le domaine des transports.
L’apport au FORTA (Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération) doit être réduit de 100 millions de francs par an, pour être réalloué au FSCR (Financement spécial pour la circulation routière). Cette réaffectation ne soulagera pas le budget fédéral, mais affaiblira sensiblement le FORTA. Ce dernier présente d’ores et déjà un déficit, tandis que les coûts d’entretien des autoroutes progressent. Cette mesure renforce donc le risque de devoir augmenter l’impôt sur les huiles minérales.
La réduction des contributions pour les routes principales pose également problème. Pour les cantons situés en zone de montagne, en particulier, la construction de routes et l’entretien du réseau existant constituent d’énormes défis. En outre, les besoins en voies cyclables et en interfaces multimodales augmentent constamment. Il est tout aussi dommageable de réduire les contributions routières générales, cruciales pour les cantons et les communes.
Outre la route, le rail est également essentiel pour notre mobilité. La coupe annuelle de 200 millions de francs prévue dans le Fonds d’infrastructure ferroviaire met en péril les aménagements nécessaires. Le TCS s’oppose à cette mesure d’économie. L’infrastructure ferroviaire a besoin d’investissements durables et réguliers pour garantir son bon fonctionnement et répondre à la demande croissante. De même, le TCS rejette les baisses budgétaires concernant le transport régional de passagers ainsi que les autres mesures concernant le transport ferroviaire.
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