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27.06.2019

Park+Rail: le grand écart des tarifs

Avec Park+Rail, les CFF proposent une offre intéressante aux pendulaires. Les tarifs peuvent toutefois être jusqu’à 5 fois plus élevés d’un emplacement à l’autre.
27 juin 2019

La Suisse des pendulaires

La Suisse est un pays de pendulaires. Ils étaient 4 millions – soit 71% des actifs –, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), à travailler hors de leur commune de résidence en 2017. Et les distances pour se rendre au travail sont de plus en plus longues. Ces voyageurs du quotidien parcourent en moyenne une quinzaine de kilomètres en un peu plus de 30 minutes par trajet. Plus de la moitié d’entre eux le font en voiture et 31% avec les transports publics.

De nombreux pendulaires dépendent encore de la voiture, malgré l’efficacité des transports en commun. Les liaisons entre les villes sont denses et, entre Zurich et Berne ou Lausanne et Genève, par exemple, le train est souvent plus rapide qu’un véhicule privé. Le problème réside dans le fameux dernier kilomètre, c’est-à-dire la distance entre le domicile et la gare ou entre la gare et le lieu de travail. 

Des différences de prix colossales

Alors, pourquoi ne pas combiner voiture et train? C’est précisément ce que proposent les CFF avec leur offre Park+ Rail. L’ancienne régie fédérale dispose de 27 500 places de stationnement proches de près de 600 gares. Un coup d’œil sur leurs tarifs révèle de grandes disparités. Les parkings les plus onéreux proposent des cartes journalières au prix de 16 fr. alors que, tel que nous le confirme l’ex-régie, il existe même des parkings gratuits, principalement situés en zones rurales. En règle générale cependant, les prix varient entre 4 et 16 fr. par jour. Les abonnements mensuels et annuels, facturés entre 40 et 160 fr., respectivement entre 400 et 1600 fr., s’avèrent particulièrement attractifs pour les pendulaires.

Une comparaison s’impose toutefois, car les places de parking d’un même prestataire peuvent varier de 500%. « Le prix du stationnement dépend de l’emplacement, de la concurrence, de la demande et surtout de l’offre ferroviaire », nous explique Reto Schärli, porte-parole des CFF. Concrètement, cela signifie qu’une gare avec des cadences de trains au quart d’heure proposera des tarifs plus élevés qu’une station avec des trains toutes les demi-heures. « Plus un site est attractif, plus la demande et le tarif seront élevés », résume pour conclure Reto Schärli. 

Aucune place n'est garantie

Les CFF n’ont cessé d’élargir leur gamme Park+Rail au fil des années. Ainsi, en l’an 2000, seules 12 000 places de parc étaient proposées aux automobilistes du pays, contre 27 500 actuellement. «En fonction des lieux, de l’offre actuelle et surtout de l’utilisation qui est faite des capacités existantes, nous allons continuer à développer nos installations de manière sélective», précise encore Reto Schärli.

Selon les CFF, la demande est pour l’essentiel satisfaite, mais certains sites sont parfois surchargés. Les clients doivent en être bien conscients, car même s’ils achètent leur billet en ligne via une application dédiée, à un guichet ou à un distributeur automatique, la garantie qu’ils trouveront une place libre chaque fois qu’ils en auront besoin n’existe pas. Certains parkings ne proposent en effet qu’une dizaine de places et, lorsqu’ils sont complets, aucun remboursement n’est possible.

Texte: Dino Nodari

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