Honda Jazz 1.5 i-MMD Executive (2021)

Comme sur d’autres hybrides Honda, le rôle principal échoit à un bloc électrique associé à un 4 cylindres. Ce dernier se borne à alimenter un 2e moteur électrique faisant office de générateur ou à fournir une puissance d’appoint, par exemple sur autoroute. Du coup, la Honda Jazz démarre toujours en mode électrique, même si le 1.5 l se met parfois à bourdonner. En usage urbain, cette association autorise d’assez longues phases de roulage strictement électrique et réalise des moyennes inférieures à 5 l/100 km. De plus, les 109 ch et le couple du moteur de traction fournissent un bon répondant. Il en va de même hors agglomération où, sans être stupéfiantes, les reprises sont consistantes. Comme toujours, les choses se gâtent lorsque l’on enfonce davantage les gaz. Le moteur thermique se met à vociférer et la boîte CVT tend à mouliner. Rien de bien grave si l’on roule placidement. Sur autoroute en revanche, le niveau sonore est assez élevé, en raison aussi du ronronnement du 1.5 l.

Les versions de base sont déjà bien dotées et le modèle Executive est une offre tout compris (navigateur, caméra de recul, etc.). Les prix ont considérablement augmenté comparé au précédent modèle 1.3 l essence.

Le système hybride s’ingénie à privilégier les phases de roulage électrique, et donc le moteur synchrone de 109 ch. Le 4 cylindres 1.5 l fonctionne comme générateur du 2e moteur électrique. Il peut aussi opérer en prise directe, par exemple à allure autoroutière. Le tout fournit de solides accélérations, mais se révèle bruyant à moyenne et forte charges. La faute notamment à la boîte CVT, malgré une simulation des passages de rapports.