Esprit low cost es-tu là ? Plus vraiment, mais le prix canon demeure bien l’un des atouts majeurs du Dacia Duster, deuxième du nom. C’est que ce SUV compact ne manque pas d’allure.
Ses dimensions en légère hausse (+2 cm de long et de large) ainsi qu’un design plus expressif, le tout mis en valeur par une nouvelle signature LED, lui confèrent davantage de maturité. Même topo dans l’habitacle où les plastiques durs d’honnête qualité sont rehaussés par des cerclages chromés sur la version Prestige.
Le SUV au bon esprit
A l’ère des voitures toujours plus technologiques, ce « prestige » accessible pour de modiques CHF 18'890.- séduit aussi par sa simplicité. Même si certaines commandes font Renault d’autrefois, on apprécie l’aisance avec laquelle se manipulent l’écran tactile ou la climatisation automatique. Et comme l’insonorisation est en net progrès, on peut désormais écouter sa musique favorite en toute décontraction dans cet engin affranchi de la rusticité de son prédécesseur. Ce d’autant que la sellerie est enveloppante et dûment rembourrée. Seul bémol, ce 4×4 émet des bruits de transmission clairement audibles à vitesse autoroutière. Plus anachronique que franchement gênant. Si l’espace à bord n’est pas le plus généreux de la catégorie, il se révèle suffisant, tandis que la banquette réserve une vraie place au passager médian. Rien à signaler côté modularité. On se contentera de l’architecture pratique du coffre de bonne capacité.
Le juste milieu
Pas de folies non plus au chapitre motorisation. Cela dit, le menu 1,2 l de 125 ch s’avère docile. De surcroît, l’étagement serré des rapports inférieurs – une démarche très 4×4 – assure des relances consistantes. C’est dire que les performances sont globalement satisfaisantes, quoique le Duster est un peu à la peine sur les faux-plats autoroutiers. Quant au comportement, il est globalement sain, nonobstant une certaine tendance au roulis. Reste que le Duster est davantage un véhicule confortable qu’un SUV compact ludique. Ultime atout, le blocage du mode 4×4, la garde au sol de 21 cm et le système de contrôle en descente l’autorisent à s’aventurer sur des chemins défoncés. Là, il dispose même de l’assistance de 4 caméras scrutant son pourtour. C’est patent: le Duster a définitivement éradiqué le spectre low cost.
Texte : Marc-Olivier Herren
Photos : Emanuel Freudiger
Carrosserie
Cette deuxième génération affiche un design finement retravaillé et des dimensions quasi identiques. Comme sur tout SUV, on jouit d’une position surélevée, donc d’une bonne vision. L’habitabilité arrière est correcte, sans plus. Bien structuré, le coffre dégage un volume conséquent. La modularité se résume à la banquette aisément rabattable. Le plan de charge est alors légèrement incliné.
Habitacle
Bien que très plastique, l’agencement intérieur présente un aspect plutôt accueillant. Les commandes et le système d’infodivertissement (écran tactile) se manipulent en toute simplicité.
Confort
Les sièges avant bien dessinés, et même dotés d’un réglage lombaire, le filtrage efficace des inégalités de la chaussée et le niveau sonore fort décent réservent un bon agrément de marche. Sur autoroute, on déplore toutefois des bruits de transmission et aérodynamiques.
Si les deux niveaux d’équipement inférieurs sont dépouillés, les deux suivants sont dotés de tout le nécessaire (régulateur, radio DAB+, ordinateur de bord). Le Duster Prestige ajoute même navigateur, jantes alu et détecteur d’angle mort. Vraiment rien à redire pour CHF 18'890.-. En revanche, l’entretien est assez onéreux.
Comportement
Aucun souci sur ce véhicule au caractère sous-vireur, même si le tarage souple se traduit par une prise de roulis assez prononcée dans les courbes négociées à vive allure. Ce n’est pas sa tasse de thé. La direction est suffisamment informative, mais aussi très indirecte.
Sécurité
Eu égard à son prix discount, le Duster est bien doté. L’alerte d’angle mort et le système de contrôle en descente sont fournis de série et la caméra multivue est chiffrée à CHF 250.-. Bon angle de braquage et freinage suffisamment endurant.
Moteur et transmission
Le quatre-cylindres 1,2 l turbo downsizé fournit une puissance et un couple suffisants. Le dosage des gaz nécessite néanmoins un certain doigté. La commande de la boîte est facile et précise. C’est préférable, car les trois premiers rapports de ce 4×4 se révèlent courts.
Consommation
Donnée à 6,4 l/100 km, la consommation s’est montée à 8,5 l durant le test. Une valeur relativement élevée.
Aperçu des résultats
"L’étiquette low cost qui collait à la carrosserie du Dacia Duster n’est plus qu’un lointain fantôme. Pimpant, ce SUV compact séduit par sa simplicité d’usage au quotidien. Et nul spectre à redouter côté prix."
Essayeur
Forces
- Excellent rapport prix-prestations
- Design valorisant (extérieur/intérieur)
- Performances satisfaisantes
- Maniement et étagement de boîte
- Sièges confortables (aussi à l’arrière)
- Motricité et capacités tout-chemin
- Caméra multivue (option)
Faiblesses
- Consommation relativement élevée
- Bruits en usage autoroutier (transmission, rails de toit)
- Visibilité arrière quasi nulle
- Guidage indirect
- Prise de roulis à vive allure
- Alerte fermeture de portes agaçante
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